15

Fév

2015

Au pays des Kangourous

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Premier pas en Australie, sur la côte Est, à environ 15 200 kilomètres de la France. L’Australie est un pays si grand que nous allons faire uniquement le petit trajet de Cairns à Sydney soit environ 2 800 kilomètres en un mois (en bus bien sûr et pas à pieds!!!).

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Bon ben voilà un trimestre de passé, un quart de notre voyage…. Et nous arrivons sur l’Australie, et nous ne connaissons pas grand monde qui ne rêve pas de venir un jour en Australie donc pas question de nous plaindre, même si nous sommes sous la pluie depuis notre arrivée. Nos premières nuits en Australie ont été un peu chaotiques, mais rien de grave. Pour arriver en Australie, nous avons pris un avion le soir, donc arrivée de nuit à Darwin, (c’était prévu) et dans un souci d’économie nous avions décidé de dormir à l’aéroport, sur un banc comme nous l’avons déjà fait à Bangkok, donc pas de souci, sauf qu’à Bangkok on peut dormir sur les bancs, pas à Darwin donc c’est sur la moquette (pas très moelleuse)


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Oui oui on était tout seul dans l’avion……. Un Airbus presque vide environ 25 personnes LA CLASSE………………..

que nous avons passé la nuit. Le lendemain matin, après nous êtes fait réveiller par les hauts parleurs de l’aéroport, visite de la ville, Darwin est une ville située dans les territoires du Nord, et c’est une ville très sympa. Comme à notre habitude, la visite se fait à pied, mais nous commençons de bonne heure le matin avec la fraîcheur (enfin les 25 degrés au petit matin), pour nous balader, c’est idéal. Nous partons en direction d’une plage située à quelques kilomètres du centre ville, et quand la chaleur est arrivée nous étions bien sur la plage, mais pas question de nous baigner, et oui l’océan à cet endroit est infesté de méduses mortelles, et la chaleur est bien là, il doit y avoir environ trente-cinq, quarante degrés et c’est chaud.  Bon, il faut que je le reconnaisse, quand je dors pas trop bien , j’ai un peu tendance à être un peu ronchon (juste un peu) en plus de la chaleur, un peu pénible le gars!!!!mais bon le repas arrive et tout redevient normal. (Et pas la peine de dire que je suis tout le temps ronchon, c’est faut……..)

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DARWIN et son Lagon

Nous profitons donc de la clim du resto pour nous rafraîchir un peu et pour regarder ce qu’il nous reste à visiter, nous voyons qu’il existe un petit lagon, enfin un petit bras de mer fermé par un filet anti méduse, donc en route pour la baignade , et là nous trouvons un endroit génial, à la fois calme et très vivant. Nous profitons de cette endroit pour nous reposer (surtout après la nuit que nous avons eu). Bon la journée touche à sa fin et nous avons l’avion pour Cairns à prendre qui lui aussi est le soir. A Cairns, nous avons décidé de nous lancer dans le couchsurfing (on dort chez l’habitant) solution très sympa et très économique, vu que l’hébergement est gratuit. Nous arrivons donc à Cairns en pleine nuit et pour ne pas faire attendre notre hôte, nous avions prévu de dormir à l’aéroport, bon logiquement c’est pour une nuit de 1 heure à six heures du mat, mais voila à Cairns l’aéroport ferme la nuit, enfin juste après notre avion et pour couronner le tout il pleut des cordes, donc pas question de dormir à la belle étoile. Heureusement pour nous, nous tombons sur un Australien (qui travaillait à l’aéroport) super sympa qui nous propose de nous emmener dans une auberge en ville, cool (un petit tour en Subaru!!!) … Arrivés à l’hôtel, la réception était fermée, pas de bol. Un jeune homme (on a pas su s’il travaillait à l’auberge et si c’était simplement un client de l’auberge), nous propose de dormir sur les canapés qui se trouvent dans l’espace commun, re- cool … Mais ce n’était sans compter sur la grande table de jeunes qui étaient là, et sans compter non plus sur le va et vient de ceux qui partaient et revenaient du centre ville……. Là, c’était la vrai auberge de jeunesse comme on peut l’imaginer, fiesta à gogo, strip poker, les filles sautaient en culotte dentelle dans la piscine…Plus trop de notre âge…(enfin pas désagréable non plus…surtout pour moi). Il y a une grande différence entre les auberges qu’on a fait auparavant et les auberges australiennes…. On a intérêt de bien les sélectionner…Par contre, c’est très conviviale, elles ont toutes un espace cuisine « Kitchen » pour préparer son repas… C’est plutôt sympa….Dès six heures, nous décollons pour rejoindre notre hôte (toujours sous la pluie), mais coup de bol, il y a un taxi qui dépose quelqu’un devant l’auberge que nous quittons. on y saute dedans. Nous n’avons rien payé pour l’auberge, personne ne nous a rien demandé…. Et c’était pas si mal sur les canapés…..

Voila nos petites mésaventures du début de l’Australie…………Mais rien de grave….Que des bonnes anecdotes….

Notre couchsurfeuse est une dame d’une cinquantaine d’années qui vit seule, et qui héberge régulièrement des voyageurs ou des étudiants, ce qui pour nous était génial vu que c’était notre première expérience, nous avons adoré. Elle a beaucoup voyagé et part pour 6 semaines en Europe au mois de juin (mais pas en France).

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Sandy notre couchsurfeuse

 

A Cairns, il y a une multitude de choses à voir, entre autre, la grande barrière de corail, donc nous demandons à Sandy de nous expliquer un peu et savoir si elle ne connaissait pas une bonne compagnie (dans la ville, il y a de nombreuses agences qui proposent des excursions, mais on ne sait pas laquelle choisir et il y a tous les prix), sans attendre elle attrape un dépliant et nous aide à réserver, une fois qu’on a choisi, elle a pris le téléphone et réserve à notre place, Virginie a juste pris le téléphone à la fin pour finaliser la réservation, et vu notre anglais (enfin Virginie s’est vraiment améliorée et se débrouille de mieux en mieux (même au téléphone). Moi, je fais quelques progrès mais c’est vraiment pas ça, même si Sandy m’a dit que j’avais bien progressé et faisait de gros efforts. Il n’y a pas que les mots pour communiquer, il est facile de se comprendre quand on a un support pour échanger, comme la cuisine, ou regarder des photos ensemble…C’est facile de se comprendre… On adore Londres, Sandy y va au mois de juin, donc, on a échangé sur son futur voyage et donner quelques sites à ne pas louper. Un soir, nous avons cuisiné (j’ai cuisiné et Virginie a fait la vaisselle, partage des tâches et comment dire …….. Pas de risques dans cette répartition des tâches) un filet mignon à la moutarde, champignons à la crème et pomme de terres sautées, Sandy s’est régalée et nous aussi, par la même occasion…. C’est trop bon de manger de la « french food », sans être chauvin, on est vraiment bon dans la partie….Jusqu’au bout Sandy aura essayé de nous faire plaisir et découvrir l’Australie, avant notre départ pour Mission Beach en bus en fin de matinée, elle nous a emmené à 6H30 du matin à quelques kilomètres de chez elle, pour voir des prés remplis de Wallabys (petits kangourous), ils sortent tôt le matin ou en fin de journée. C’était super, il y en avait au moins 300 … (non non on est pas de Marseille). Elle nous a aussi fait découvrir la rainforest (forêt tropicale), une magnifique cascade et le village de Kuranda.

Et tout ça malgré la pluie (et oui, quand on parle de saison des pluies, on y est en plein dedans pour l’Australie), ça gâche un peu la découverte, mais bon ça fait partie du voyage…Il pleut très fort, on a pas les mêmes pluies en France, mais il fait toujours très chaud et c’est de l’eau chaude qui tombe.

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Donc comme je le dis un peu avant, nous avons réservé pour aller faire du snorkelling (masque, tuba et palmes) sur la grande barrière de corail, (qui fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO), nous embarquons, et en route pour aller voir « Némo » le petit poisson clown si célèbre. Mais comme on l’a dit, le temps est à la pluie et qui dit pluie dit vent et en mer (car la barrière est à deux heures de bateau), quand il y a du vent, il y a des vagues, beaucoup de vagues. Quand nous avons embarqué et après toutes les explications d’usage le responsable nous propose des cachets pour le mal de mer, nous hésitons car d’habitude nous ne sommes pas malades, mais devant l’insistance du chef d’équipage nous les prenons et nous avons bien fait, je ne suis pas malade d’habitude mais là « waou », j’ai passé les deux heures sur le pont, au milieu de chinois plus malades les uns que les autres, mais bien passé quand même (en gros j’ai gardé mon p’tit déj, contrairement aux chinois, pour Virg nickel pas un souci).

Arrivés sur notre premier site de plongée, nous enfilons nos combinaisons (toujours pour éviter de se faire piquer par les méduses) et hop … à l’eau (à la recherche de Némo) ce premier site n’était pas génial, enfin par rapport à ce que nous avions vu jusqu’à présent (entre Caraïbes et les iles Gili) mais très sympa quand même, après une heure de bain et un repas à bord du bateau, nous nous dirigeons vers un deuxième site et là, super, il était nettement plus joli que le premier, nous avons pu admirer une multitude de poissons, des petits, des gros, des bleus, des rouges, des bleus et rouges etc., on a même pu voir des méduses et un petit requin (requin des sables) mais tous deux inoffensifs.

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Après cinq jours exceptionnels passé chez Sandy (et nous devions rester que deux jours), le temps est venu pour nous de poursuivre notre route pour Mission beach, un village du bord de mer pas plus gros que Balbigny, mais très étalé (environ cinq kilomètres) où se trouve une des plus belle plage d’Australie. Mais encore et toujours la pluie, bon elle nous a laissé tranquille pendant environ quatre heures, juste le temps pour nous d’aller faire deux trois courses et d’essayer de voir des Casoar (c’est un cousin de l’autruche: oiseau coureur, incapable de voler, qui a la taille d’un homme adulte, 3 orteils, une tête bleue et violette et un plumage noire) mais en vain. Tout le monde s’arrête à Mission Beach pour partir à la chasse au Casoar.

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c’est juste pour vous montrer ,ce n’est pas nous qui l’avons prise à notre grand regret

Nous restons qu’une seule journée à Mission beach car ils annoncent encore de la pluie et il n’est pas utile de rester plus longtemps dans ces conditions, car il y a surtout des marches à faire. Nous repartons de bonne heure en bus pour Townsville à 4H de route, sans avoir vu de Casoar. On avait peu de chance d’en voir un. Il en reste 2500 dans tout le monde. Virg a pris une photo sur un panneau d’information dans un parc. (on pourrait presque croire qu’on l’a vu!!!!!).

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On rigole mais personne ne l’a trouvé

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Pourtant j’étais à fond

Impression du jour: marre de la pluie et on se demande où sont les Australiens, car les routes et les rues sont immenses mais on ne voit pas grand monde (il faut dire que l’Australie compte une densité de population de deux habitants au kilomètre carré contre 14 pour la Lozère et vu la grandeur……………………)

Stef a une autre impression, il en a marre marre et remarre des moustiques………..aujourd’hui 19 piqûres de moustiques rien que sur la jambe droite…..(moi: aucune)

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A propos de nous

Virg et Stef

Bienvenue sur notre blog pour nous suivre au fil de notre voyage. Un tour du monde à 2. Pourquoi un tour du monde? Et pourquoi pas? Virginie 37 ans, travaille dans une mairie et Stéphane 40 ans, ancien artisan charcutier traiteur. Ils sont mariés depuis 9 ans (d'ailleurs anniversaire de mariage le 4 novembre, jour d'arrivée à Pékin), mais se connaissent depuis 21 ans. Et oui, tout ça! Ils sont plutôt complémentaires, mais beaucoup de points les opposent (goûts musicaux, Stef est le roi de la cuisine, Virg est nulle en cuisine, Virg parle beaucoup, Stef pas du tout ou presque pas du tout, Virg a toujours froid, Stef a toujours chaud.... Ces différences, c'est leur force. Tous deux ont un point commun, curieux et toujours envie d'essayer, de découvrir et de profiter du moment présent, des petits plaisirs de la vie. Cette aventure a commencé avec des "SI": "si on vend, on part voyager un an". Cette phrase Stéphane a commencé à la prononcer, il y a un an quand l'envie l'a pris de vendre son commerce (des heures et des heures dans son labo, il n'avait qu'une seule envie voir autre chose, il avait envie d'un nouveau projet). Début d'année, le commerce vendu, tout s'est emballé. Virginie, toujours partante, a demandé une disponibilité d'un an. Et voilà, après 8 mois de préparation, nous y sommes. Il ne reste plus qu'à partir.

 

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